Guide de prévention contre les arnaques

Task Force nationale de lutte contre les arnaques

Conciliateur de justice à Bricquebec-en-Cotentin

M. LEMAGNEN EFFECTUE UNE PERMANENCE tous les 2nd jeudi du mois en salle du conseil de LA MAIRIE DE Quettetot

Avant propos : « La vulnérabilité des consommateurs et des entreprises face à des manoeuvres frauduleuses s’est accrue avec la crise sanitaire engendrée par l’épidémie de la Covid 19. Il est essentiel de maintenir une vigilance permanente en rappelant les attitudes réflexes qu’il convient d’adopter pour déjouer de potentielles arnaques. À cette fin, les services de l’État et les autorités de contrôle s’associent et proposent des fiches préventives d’identification des principales fraudes.

Cette vigilance doit particulièrement s’exercer sur les réseaux sociaux.

Plus de 16 millions d’utilisateurs actifs sur Snapchat chaque jour en France ; 46,4 millions d’utilisateurs actifs sur Facebook par mois : ces chiffres illustrent l’importance et la démocratisation des réseaux sociaux au sein de la société. Les rencontres entre délinquants ou le recrutement de complices, de « mules » financières ne se font quasiment plus en physique mais sur ces réseaux, y compris pour l’accompagnement à l’ouverture de comptes. Ils sont devenus de véritables « hypermarchés » de la vente de produits frauduleux, favorisant l’anonymat ou l’usurpation d’identité, et plus généralement des plateformes incontournables pour les activités délictuelles, dont les escroqueries.

La crise sanitaire a accéléré la dématérialisation et multiplié les opportunités d’une délinquance qui exploitait déjà le potentiel du numérique.

C’est pourquoi les réseaux sociaux sont devenus des points d’entrée majeurs pour les arnaques.

Compte-tenu de leur utilisation massive et quotidienne, ces réseaux représentent désormais un des principaux vecteurs de promotion et de publicité pour des produits et services parfois frauduleux qui font de nombreuses victimes.

Les réseaux sociaux ciblent notamment une population très jeune, qui peut se laisser séduire plus facilement, entre autres, par des promesses d’argent facile.

Le développement de la numérisation a ouvert un nouveau champ pour les escrocs. Les futures victimes sont approchées par des publicités sur internet, sur les réseaux sociaux (YouTube, Facebook, Twitter, Instagram, TikTok, etc.) les amenant à divulguer, via des formulaires internet, des données personnelles qui seront utilisées pour mieux manipuler la victime.

Ces escroqueries sont multiples et variées : de type Ponzi telles que la proposition de formation au « trading » professionnel ; des offres de faux crédits faciles à un taux attractif, des livrets d’épargne, d’investissement dans des placements « atypiques » ou « alternatifs » (forex, crypto-actifs, EHPAD, parking, etc.), toujours présentés comme « sûrs » et « rentables ». Dans de très nombreux cas, les escrocs usurpent l’identité d’une société ou d’une institution existante. On observe aussi le pullulement de faux « bons plans » pour gagner de l’argent facilement, comme l’encaissement de chèques pour le compte d’autrui, ou encore des sollicitations, manipulant la générosité des victimes, pour venir en aide en urgence à quelqu’un ou une communauté en détresse…

Les réseaux sociaux permettent aux escrocs de s’adapter et de saisir les opportunités délictuelles découlant des différentes crises (sanitaire, financière, économique, environnementale).

Au gré de l’actualité, de nouvelles opportunités pourraient être saisies par ces derniers en utilisant les réseaux sociaux : escroqueries aux dons pour venir en aide à des populations (Ukraine, catastrophes naturelles) par exemple.

Une vigilance toute particulière est donc recommandée pour tout achat ou souscription à une offre de service promue sur les réseaux sociaux. »

Aller au contenu principal